lundi 18 mars 2019

La naissance de Georges

La volonté d’améliorer la qualité du pilotage, la concentration des pilotes ou encore la possibilité d’effectuer des vols plus long a forcé la recherche sur un outil aujourd’hui indispensable dans l’aviation: Le pilote automatique.
Chacun connait ce système que les pilotes ont surnommé Georges à partir des années 20 mais sauriez- vous conter son histoire?
C’est Lawrence Sperry qui en 1912 met au point le premier système automatisé de pilotage permettant de conserver le cap et l’altitude d’un aéronef.
tableau de bord moderne avec le panneau du PA
Après la guerre, son fils Elmer Sperry reprend la société que Lawrence Sperry a créé en 1918 (Sperry Corporation) et améliore les premiers travaux de son père permDécouvrir notre page Facebook libre'airettant à un avion de conserver cap et altitude pendant 3 heures. ( les calculs de dérive et déclinaison magnétique étant toujours issus de l’homme).
Un pas de géant est réalisé le 23 août 1937. L’ingénieur et pilote Carl Joseph Crane remporte le notable prix Trophy Mackay pour avoir réussi l’exploit d’atterrir en automatique.
Conscients de l’aide qu’apporte l’automatisme dans le pilotage, les ingénieurs aéronautiques poursuivent leurs recherches sur les algorithmes de contrôle et le servomécanisme hydraulique. La mise au point de la radionavigation offre également une aide précieuse au pilotage.
C’est ainsi qu’en 1947 un Douglas C-54 de l’US Air Force effectue pour la première fois une traversée transatlantique entièrement en pilote automatique y compris pour le décollage et l’atterissage.
Durant les décennies suivantes, le développement de l’informatisation demeure un tournant majeur dans l’essor du pilote automatique. Le métier de pilote de ligne évolue. L’équipage naviguant devient peu à peu informaticien et son rôle consiste de plus en plus à surveiller les paramètres de l’ordinateur de bord.
Mais alors que le pilote automatique devient le troisième pilote de l’avion une nouvelle question essentielle à la sécurité aérienne naît: Qu’elles- sont les limites dans les relations entre l’homme et la machine?
Tristan Charrier

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